Le 22 avril 2025, en tant que membre actif du Mouvement Haïtien de Sauvetage National (MOHSANA), j’ai pris la parole dans une déclaration officielle réagissant à l’annonce du président français Emmanuel Macron concernant la rançon imposée à Haïti par la France en 1825.
Cette déclaration conteste la pertinence d’une commission binationale et insiste sur l’urgence de passer de la reconnaissance symbolique à des mécanismes concrets de restitution et de réparation. Elle dénonce l’héritage destructeur de cette dette, son rôle dans le sous-développement structurel d’Haïti, et les ambiguïtés de la posture française contemporaine. Le texte rappelle que la question de la rançon dépasse le cadre haïtiano-français : elle engage une exigence universelle de justice historique, au nom des peuples ayant subi l’oppression coloniale.
À travers cet engagement, je défends une vision décoloniale, souverainiste et mémorielle de l’action publique, ancrée dans une relecture critique des rapports entre l’histoire, le droit et la politique internationale.
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