Le 12 avril 2024, j’ai eu l’honneur de participer comme conférencier à la table ronde « Féminisme et mémoire de l’esclavage : vers une reconnaissance des femmes comme sujets de l’histoire », tenue à l’Université Laval (pavillon Charles-De Koninck, salle 5168), et diffusée en direct sur Zoom.

Aux côtés de Marie-Christine R. Gravel, co-coordonnatrice de la Chaire Claire-Bonenfant – Femmes, Savoirs et Sociétés, et sous l’animation de Lus-Herna Rosimar, doctorante en ethnologie, cette rencontre a permis de croiser mémoire, genre et histoire, en mettant l’accent sur la reconnaissance des femmes dans la mémoire collective de l’esclavage.

Cette table ronde vise à cristalliser le débat sur l’idéologie féministe en faveur des droits des femmes. Elle se concentrera sur la construction des rapports sociaux de sexe et sur l’urgence d’intégrer l’histoire des femmes dans la transmission de la mémoire collective. À la faveur d’une réévaluation historique et au creuset des outils théoriques du féminisme, elle révélera les principaux enjeux relatifs au genre ou à la race qui affectent la construction de l’identité des femmes dans la mémoire collective. Elle enrichira le débat sur le caractère essentiellement politique de la construction des rapports sociaux de sexe, et de façon spécifique, elle suscitera des réflexions qui rendent compte d’un pan occulté de l’histoire des femmes dans la restitution de la mémoire de l’esclavage en Haïti.